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Bonjour !
La première partie des aventures Néo-Zélandaises (Christchurch, "City of Decay") semble vous avoir plu, je continue donc avec un nouveau thème. Comme je le disais dans l'article précédent, je ne vais pas vous présenter le road trip au jour le jour, mais plutôt par "catégories".
Quoi qu'il en soit, je vous avais promis un sujet un peu plus fun que le délabrement de Christchurch. Parler des paysages grandioses, c'est trop facile, et je vous garde ça pour plus tard... les oiseaux, les montagnes, idem... non, cette fois je vais plutôt vous parler... de l'eau !
"WAI", L'EAU
D'abord, une petite question. Savez-vous quel peuple vit en Nouvelle-Zélande depuis des centaines d'années ? Pas les européens, non, les autres ?
Des tatoués (d'ailleurs, leurs tatouages en ont attiré plus d'un) super accueillants malgré leurs gros pectoraux ? Gagné : ce sont les maoris :) Leur langue est encore amplement utilisée : c'est une des trois langues officielles du pays, avec l'anglais et le langage des signes. L'anglais prédomine, mais il n'est pas rare de tomber sur des textes en maori, ou d'entendre le fameux "Haere mai" (bienvenue) en entrant quelque-part.
Bref : tout ça pour dire que "Wai", hé bien, ça veut dire "Eau" en maori.
Comment ça, vous l'aviez compris ? Et si je veux vous parler de l'eau, ce n'est pas pour rien. Elle est présente partout dans le pays, et aura largement jalonné notre parcours.
Notre seconde rencontre aura eu lieu peu après. Toujours pas celle que l'on espérait.
Comme nos téléphones nous servent principalement de réveils lorsque nous sommes en voyage, il nous aura fallu un moment avant d'apprendre qu'un cyclone s'abattait sur le pays (et sur nous) depuis plusieurs jours. Ceci a expliqué cela, et on a compris pourquoi "quand il fait mauvais en Nouvelle-Zélande, dis donc, il fait sacrément mauvais !"
Les pluies torrentielles auront duré les premiers jours de notre voyage, et nous auront été bénéfiques... car notre périple aura été ponctué par tout un tas de cascades (coeur coeur coeur). Et qui dit grosses pluies, dit grosses cascades !
Et forcément, les torrents n'étaient pas en reste.
Durant l'automne (hémisphère sud oblige !), comme chez nous, le niveau des rivières et des chutes d'eau est relativement bas... Sauf lorsqu'il pleut. Ça aura été notre coup de chance ! :)
Alors, je vous ai parlé de la pluie, des cascades, des rivières... mais je ne peux pas oublier une des composantes principales du pays : la mer !
Ou l'océan, au choix. Car les îles de la Nouvelle-Zélande sont bordées, à l'ouest, par la mer de Tasman, et à l'est, par l'océan Pacifique. Bien que nous ne sommes pas vraiment "plages", il faut avouer qu'elles sont souvent superbes, et jamais identiques.
Les boulders de Moeraki sont de gros gros cailloux, allant jusqu'à trois mètres de diamètre. C'est, en résumé, de la boue fossilisée qui a subi 60 millions d'années d'érosion par l'océan Pacifique (oui, 60 millions d'années, rien que ça. Ça correspond quasiment à la période ou les dinosaures se sont éteints...).
Le temps n'est pas vraiment au beau fixe, le cyclone Cook est toujours au-dessus de notre tête.
Au bout d'une semaine, nous voyons enfin le soleil, et nous nous arrêtons au lac Manapouri.
Au fond, le Fiordland, un des plus grands parcs nationaux du monde. L'homme a fichu la paix aux forêts primitives, en 2001 on dénombrait 48 habitants pour 12 120km². C'est un peu plus que la taille de la Jamaïque ou du Liban. Pour vous donner une idée, vous trouverez 3 millions d'habitants en Jamaïque et plus de 6 millions au Liban !
Sable fin, eau turquoise et cristalline, grand soleil : aucun doute, nous sommes dans l'île du Nord.
Pour revenir à l'histoire de l'hémisphère sud, le printemps correspond à l'automne, et le sud correspond au nord. Donc, le sud de l'île du sud reçoit plus de précipitations, et il y fait plus froid, alors que le nord de l'île du nord bénéficie de températures et d'un climat plus cléments. Concernant la photo ci-dessus : des dizaines d'îles et d'îlots rocheux sont éparpillés au large, vous en avez un tout petit aperçu. En y ajoutant les immenses arbres qui jalonnent la plage (vous ne trouverez pas de cocotiers en Nouvelle-Zélande), la magie opère à merveille, le lieu est paradisiaque !
Le soleil se couche sur la côte ouest de la péninsule de Coromandel. Les rochers et les arbres noueux se teintent de rouge... le matin même, nous étions à l'est de la péninsule, les orteils dans le sable, et voilà que la journée se termine le long d'un côte aussi déchirée que magnifique.
1 Commentaire
Clo
3/7/2017 23:04:49
Encore! Encore!
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